le chemin de fontfroide
Auteurs   viollier, yves (Auteur)
Edition  Robert Laffont (Editions) : Paris , 1999
Collation   221 p.
Format   24x15
ISBN   2-221-08947-2
Langue d'édition   français
Langue d'origine   français
Catégories   Romans Terroir
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliotheque 0001742 RT VIO Adulte / Disponible
Notes : Le 12 juin 1856, dans la salle à manger du château de Fontfroide, on découvre un horrible spectacle : cinq personnes gisent mortes, le nez dans leur assiette de daube. Empoisonnées ?
C'est la conclusion à laquelle parvient rapidement le commissaire Paviot, venu d'Angoulême. Empoisonnées au cyanure (l'acide prussique, comme l'on disait alors). Parmi les victimes, l'épouse de Calixte Malajas, propriétaire du domaine ; le couple est désuni, et tout porterait à jeter la suspicion sur Calixte s'il n'était alors absent. Le commissaire découvre qu'un jeune homme du village à demi innocent possédait une bonbonne de cyanure. Il est arrêté, interrogé, manipulé parce qu'il faut un coupable, et condamné au bagne à perpétuité... Automne 1876... Les vendanges sur le domaine dit "Chez Boissière", près de Martignac... Arrive, pour ce travail saisonnier, toute la famille Gaborit, qui effectue chaque année le voyage en Charente depuis sa Vendée natale. Une étonnante tribu qui se réclame de la Petite Église, chrétiens dissidents qui ont refusé le Concordat de Napoléon en 1801 (aujourd'hui encore, il en subsiste quelques milliers), gens sévères, de stricte morale, et abstinents. La famille Gaborit comprend dix personnes environ, enfants compris : ils sont de petite taille, épais, sombres de poil. Et, surprise ! parmi eux, un grand jeune homme blond, élancé, d'une certaine distinction naturelle. Il s'appelle Ange. Après la mort de sa mère, il a été adopté par les Gaborit. Au printemps suivant, Ange revient en Charente. Il cherche à découvrir le secret de sa naissance. Il apprend qu'il est le fils de la femme défunte de Calixte Malajas, disparue lors du drame de 1856, et que son père était anglais, mort lui aussi dans de mystérieuses circonstances dans le train Bordeaux-Paris. Ténébreuse affaire sur une terre de lumière. Yves Viollier, qui, bien que Vendéen, n'ignore rien de la Charente, mène cette histoire de main de maître : avec rigueur et passion, avec des personnages de grand caractère et dans une tension qui ne faiblit pas.

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