Notes : Amélia, une jeune fille de la meilleure bourgeoisie hollandaise, s’éprend de celui qui deviendra son mari : un Savoyard, établi à Rotterdam comme horloger-bijoutier, aux environs de 1849… Une fois marié, Henri accepte mal le fait de vivre sous le même toit que ses beaux-parents…Il n’a qu’une hâte : retrouver sa liberté ! Amélia est protestante, Henri est catholique. Amélia quitte donc son pays, sa famille, ses amis pour suivre son mari. Le couple s’installe d’abord à Genève où la dot de sa femme fond comme neige au soleil . Vient la misère dorée A demi-ruiné, Henri décide de revenir au pays natal pour y vivre auprès de ses parents, Amélia consent à vivre à Marnaz, petit village savoyard très pauvre dans cette époque de misère. Sa classe , son maintien, ses riches toilettes font sensation et pour toujours on l’appellera La Dame , étrange distinction dans ce monde de déshérités. Son destin cruel sera de faire sienne une existence si peu conforme à ses goûts et à son éducation. Néanmoins, elle fera face aux épreuves qui jalonneront le cours tragique de sa vie, avec un courage et une dignité dans le malheur qui, finalement, forceront l’admiration de tous les gens du pays. Ainsi se forme la légende de la Dame transmise de génération en génération jusqu’à aujourd’hui. Non elle n’était pas qu’une belle Dame aux riches apprêts ; sa vraie richesse était intérieure et sa résistance aux épreuves révèle la force d’une âme. Mais les destin ne lâche pas son étreinte funeste sur cette famille contre nature , il l’accable sur plusieurs générations…La fin du roman nous montre l’arrivée à Marnaz de la fille d’Amélia accompagnée de ses deux fillettes.